1895
Citation de l'artiste :
"Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d'un coup le ciel devint rouge sang — je m'arrêtai, fatigué, et m'appuyai sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et la ville — mes amis continuèrent, et j'y restai, tremblant d'anxiété — je sentais un cri infini qui se passait à travers l'univers. "
Selon Donald Olson, professeur d'astrophysique à l'université du Texas, ce coucher de soleil d'un rouge flamboyant, était vraisemblablement provoqué par les cendres émises lors de l'explosion du volcan Krakatoa en 1883.
A raconter aux élèves : Edvard Much, comme Van Gogh, Cezanne et Gaugin furent ces artsites du XX ème siècle obligés de devenir des inventeurs. Pour attirer l'attention, ils durent chercher l'originalité plutôt que la maitrise parfaite d'une technique. Van Gogh parle même de caricature pour parler de son travail.
Dans le cri, Edvard Much s'écarte de la beauté, met en valeur la laideur humaine, et cela agace le public. Les expressionnistes prennent une part directe aux souffrances humaines, à la pauvreté.
Observation du tableau : on peut mettre en avant les yeux écarquillés, le menton creux qui fait penser à une tête de mort, l'impression de terreur et un paysage qui est loin d'être rassurant.
Un graffiti librement inspiré du tableau de Munch, près de la voie de chemin de fer entre Sendhe et Lehrte
El'Jack
Bénédicte a proposé à ses élèves collégiens d'exploiter ce tableau. Chacun a dessiné avec sa technique et son trait.
Les élèves se sont principalement concentrés sur le portrait.
Les résultats sont là!
Prolongement : Pourquoi ne pas travailler sur la photo et la mise en scène du cri...